Acteurs de la diaspora

Partir et revenir

Date : Samedi 9 juin 2012
Lieu d’enregistrement : ABR-Maison de la presse

Invités :

Françoise Ngendahayo, représentante UN Women à Kinshasa, ex-ministre chargée du Rapatriement et de la Réinsertion des réfugiés et des déplacés, puis ministre de la Solidarité Nationale, des Droits de la personne humaine et du Genre, ex-Vice-présidente de la CVR (en provenance de Kinshasa)

Luc Rukingama, directeur régional de l’UNESCO à Harare, ex-ministre des Relations extérieures et autres portefeuilles ministériels (en provenance de Harare).


Modérateurs :

André Guichaoua, Professeur, Directeur de l’IEDES, Université Panthéon Sorbonne Paris I
Emmanuel Ntakarutimana, Frère dominicain.


Animateurs :

Freddy Nzeyimana, journaliste, Télévision nationale
Théogène Surwavuba, journaliste, Radio Télévision Renaissance.
Lucien Ahonto, Magazine Notre Afrik


Assistante d’émission : Élyse Ngabire.
Technique : Équipe technique de l’ABR.

20120609 Regards des diasporas_FR.mp4 :

Regards des diasporas_FR

20120609 Regards des diasporas_KIR.mp4 :

Regards des diasporas_KIR

Résumé de l’émission :

Cette émission a abordé la question douloureuse des centaines de milliers de réfugiés, exilés et déplacés qui jalonne l’histoire du Burundi indépendant, comme celle du Rwanda, du Congo et de l’Ouganda. Ces citoyens, pour la plupart de simples paysans, ont été des victimes sans voix des divisions nationales mais sont aussi désormais acteurs de plein droit du Burundi en reconstruction.
Après un point historique fait par André Guichaoua soulignant la particularité de l’Afrique des Grands lacs tenant à l’existence de ces flux croisés de populations sans cesse réalimentés par la succession de crises politiques nationales ou régionales (1963, 1965, 1969, 1972, 1973, etc.), la question des causes des départs a été précisément travaillée. Relevant pour certains de flux « naturels » suite à une surpopulation, les invités ont au contraire fortement insisté sur les facteurs politiques à l’origine de l’émergence de ce statut de « réfugiés » ou de déplacés, statut normalement temporaire mais malheureusement courant dans cette région marquée par les conflits. La deuxième partie s’est attardée sur les politiques possibles de retour des réfugiés, question sur laquelle les deux invités ont occupé au cours de leur carrière d’importantes responsabilités. Enfin la dernière partie a traité de la place, du rôle et de la contribution possible de la diaspora, sujet de grande actualité pour le Burundi contemporain à la recherche de forts investissements étrangers et d’initiatives nouvelles. Les auditeurs ont souligné la très grande franchise des invités qui ont marqué par leurs réponses très directes et riches d’exemples et d’anecdotes pour la plupart largement méconnues.

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