Table-Ronde

Les négociations d’Arusha

Date : Samedi 23 juin 2012, 9h-10h30 en Fr et 10h30-12h en Kir.
Lieu d’enregistrement : RTNB

Invités :


Joseph Waryoba Butiku, directeur exécutif de la Fondation Mwalimu Nyerere (Tanzanie), Signataire de l’Accord au nom de la Tanzanie
Fulgence Dwima-Bakana, directeur de la Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du FED, ex-ministre de la Justice
Laurent Kavakure, ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale
Eugène Nindorera, chef de la Division des droit de l’homme de l’ONCI (Côte d’Ivoire), Ancien ministre chargé à l’époque du suivi du Processus de paix.


Intervenants :

André Guichaoua
Emmanuel Ntakarutimana


Animateurs :

Innocent Muhozi, directeur de la Radio Télévision Renaissance, ex-directeur général de la Radio Télévision nationale burundaise
Nestor Nkurunziza, journaliste indépendant
Markus Haeflinger, correspondant Afrique du quotidien suisse Neue Zürcher Zeitung.


Traduction simultanée sur le plateau (anglais/français/ swahili/kirundi) :

Apollinaire Gahungu.


Assistante d’émission : Sylvie Capitant

20120623 Table-ronde bilan_Français.mp4 :

Table-ronde bilan_Français

Table-ronde bilan_Kirundi

Émission enregistrée en Kirundi.

Résumé :

L’émission comme les précédentes a fait l’objet d’une préparation minutieuse entre les organisateurs, les journalistes et les invités. Néanmoins, la différence de format (10 personnes sur le plateau), de temps (3 h. au lieu des 2 h. habituelles) et de réalisation (diffusée à la télévision en direct) a demandé une nécessaire adaptation et une certaine invention. Innocent Muhozi a été désigné collectivement comme l’animateur principal de l’émission en français comme en kirundi, le rôle des modérateurs a été réajusté. AG et Frère Emmanuel sont intervenus cette fois comme des intervenants extérieurs apportant des « éclairages » de facture académique à des moments clés de l’émission. L’accent étant volontairement mis sur le débat entre les invités.

Le débat s’est organisé autour de trois grandes thématiques. La première a porté sur ce qui faisait du « processus d’Arusha » un élément de rupture fondamentale dans l’histoire du Burundi. Moment de rupture des combats vers un retour au dialogue, moment aussi de rupture des pratiques produisant un « effet thérapeutique », moment aussi d’espoir aussi bien pour ceux de l’extérieur que de l’intérieur. Le plateau des invités avait le mérite de représenter ces différents points de vue avec le concours exceptionnel de Waryoba Butiku. Ce dernier a pu livrer la manière dont ces négociations ont été organisées et perçues par les facilitateurs internationaux et l’apport essentiel de la médiation des présidents Julius Nyerere et Nelson Mandela. Cette première partie se terminait sur les techniques et les outils utilisés pour parvenir à faire discuter tous ces acteurs plutôt habitués à se combattre. La deuxième partie du débat a tourné autour des enjeux (apports et limites) de l’accord d’Arusha : comment s’est fait le partage du pouvoir ? Selon quels principes et avec quelles conséquences ? Il s’agissait de manière assez didactique bien que contradictoire de souligner ce qu’avait pu résoudre Arusha et les défis que l’accord avait laissé irrésolus. La dernière partie a consisté en un tour de table général au cours duquel les invités ont réaffirmé l’importance toujours contemporaine de ce qui avait été décidé à Arusha, la difficulté et le danger de revenir dessus à l’époque actuelle. Ils ont aussi abordé le legs historique de cette expérience unique.

Documents joints

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